EVANGELIO DEL DÍA

viernes, 9 de julio de 2010

« Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups »

DAILY GOSPEL: 09/07/2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire


Livre d'Osée 14,2-10.
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t'es effondré par suite de tes fautes.
Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte une belle offrande : au lieu de taureaux, nous t'offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres.
Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains : 'Tu es notre Dieu', car toi seul as compassion de l'orphelin. »
Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère.
Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l'olivier, son parfum comme celui de la forêt du Liban.
Ils reviendront s'asseoir à son ombre, ils feront revivre le blé, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.
Éphraïm ! peux-tu me confondre avec les idoles ? C'est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c'est moi qui te donne ton fruit.
Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, les pécheurs y tombent.

Psaume 51(50),3-4.8-9.12-13.14.17.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,16-23.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra. 
Mt 10,16-23
Commentaire du jour 
Saint François Xavier (1506-1552), missionnaire jésuite
Lettre 131, 22 octobre 1552 (trad. La Colombe, 1953, p. 247-248)
« Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups »
      Nous courons deux dangers, au dire des gens du pays. Le premier est que l'homme qui nous conduit, après avoir reçu notre argent, ne nous laisse dans quelque île déserte ou ne nous jette à la mer, afin d'échapper au gouverneur de Canton. Le second est que, s'il nous mène à Canton et que nous arrivions en présence du gouverneur, celui-ci ne nous inflige de mauvais traitements ou ne nous jette en prison. Car notre démarche est inouïe. De nombreux décrets interdisent à quiconque l'accès de la Chine, et, sans une autorisation du roi, il est strictement défendu aux étrangers d'y pénétrer. En dehors de ces deux périls, il y en a beaucoup d'autres, et plus grands, ignorés des gens du pays. Il serait bien long de les décrire   ; je ne laisserai pas cependant d'en citer quelques-uns.

      Le premier est de perdre espérance et confiance en la miséricorde de Dieu. C'est pour son amour et pour son service que nous allons faire connaître sa loi et Jésus Christ son Fils, notre Rédempteur et Seigneur. Il le sait bien, puisque c'est lui qui, dans sa sainte miséricorde, nous a communiqué ces désirs. Or, manquer de confiance en sa miséricorde et de son pouvoir au milieu des périls dans lesquels nous pouvons tomber pour son service est un danger incomparablement plus grand que les maux que peuvent nous susciter tous les ennemis de Dieu. En effet, si son plus grand service le demande, il nous gardera des dangers de cette vie, et sans la permission et autorisation de Dieu les démons et leurs ministres ne peuvent en rien nous nuire.


vendredi 09 juillet 2010

Sts Agostino Zhao Rong († 1815) et 119 compagnons martyrs en Chine († 1648-1930)



AGOSTINO ZHAO RONG († 1815)
ET 119 COMPAGNONS
MARTYRS EN CHINE
(† 1648 - 1930)
        Dès le Vème siècle, l'Évangile fut annoncé en Chine et au début du VIIème siècle, la première église y fut édifiée. Sous la dynastie des T'ang (618-907), la Communauté chrétienne se développa pendant deux siècles. Au XIIIème siècle, la compréhension du peuple chinois et de sa culture dont faisait preuve un missionnaire comme Jean de Montecorvino rendit possible la mise en route de la première mission catholique dans le Royaume du Milieu (avec siège épiscopal à Beijing). 
         Il n'est pas étonnant que spécialement à l'époque moderne (c'est-à-dire à partir du XVIème siècle, quand les communications entre Orient et Occident commencèrent à être plus fréquentes), se soit manifesté de la part de l'Église Catholique le désir de porter à ce peuple la lumière de l'Évangile afin de valoriser encore plus le trésor de traditions culturelles et religieuses si riches et si profondes. 
        À partir donc des dernières décades du XVIème siècle, plusieurs missionnaires furent envoyés en Chine. (...) Ce fut grâce à eux et à l'estime que les missionnaires montrèrent pour le remarquable esprit de recherche des savants chinois que purent s'établir des rapports de collaboration scientifique très utiles qui servirent à leur tour à ouvrir beaucoup de portes, jusqu'à celle de la cour impériale, et par là, à nouer des relations très profitables avec diverses personnes de grande valeur. (...)
        À la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème, nombreux furent ceux qui, après la préparation requise, demandèrent le baptême et devinrent de fervents chrétiens, en maintenant toujours avec une légitime fierté leur identité de chinois et leur culture. 
        Le Christianisme fut alors perçu comme une réalité qui ne s'opposait pas aux valeurs les plus hautes des traditions du peuple chinois, ni se superposait à elles, mais les enrichissait d'une lumière et d'une dimension nouvelles. 
        Grâce aux excellents rapports qui existaient entre certains missionnaires et l'Empereur K'ang-shi lui-même, et grâce aux services que ces missionnaires avaient rendus pour rétablir la paix entre le « Tsar » de Russie et le « Fils du Ciel », c'est-à-dire l'Empereur, ce dernier émit en 1692 le premier décret de liberté religieuse, en vertu duquel ses sujets pouvaient suivre la religion chrétienne et tous les missionnaires pouvaient la prêcher dans ses vastes domaines. 
        Par voie de conséquence, l'action missionnaire et la diffusion du message chrétien se développèrent notablement et nombreux furent les chinois qui, attirés par la lumière du Christ, demandèrent à recevoir le Baptême. 
        Malheureusement, la pénible question des « rites chinois » irrita l'Empereur K'ang-shi et prépara la persécution (fortement influencée par celle du Japon voisin), qui se répandit, ici ou là, ouverte ou sournoise, violente ou voilée, par vagues successives, de la première décade du XVIIème siècle à environ la moitié du XIXème siècle, tuant missionnaires et fidèles laïcs et détruisant de nombreuses églises.
        Ce fut exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la région du Fujian et s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent François Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le décapitèrent pendant qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire. François Fernández de Capillas a été reconnu par le Saint Siège comme le « premier martyr » de la Chine.
        Vers le milieu du siècle suivant, le XVIIIème, cinq autres missionnaires espagnols qui avaient exercé leur activité dans les années 1715-1747, furent également tués suite à une nouvelle persécution commencée en 1729 avec les derniers soubresauts en 1746. C'était l'époque des Empereurs Yung-cheng et de son fils K'ien-lung.
Une nouvelle phase de persécution à l'égard de la religion chrétienne se déroula au XIXème siècle. 
        Tandis que le catholicisme avait été autorisé par quelques Empereurs des siècles passés, l'Empereur Kia-Kin (1796-1821) publia à son encontre des décrets nombreux et sévères. Le premier remonte à 1805 ; deux édits de 1811 étaient dirigés contre ceux des Chinois qui étudiaient pour recevoir les Ordres sacrés et contre les prêtres qui propageaient la religion chrétienne. Un décret de 1813 exemptait de tout châtiment les apostats volontaires, c'est-à-dire les chrétiens qui déclaraient spontanément qu'ils abandonnaient la foi chrétienne mais frappait tous les autres. 
Au cours de cette période, subirent le martyre :
        Pierre Wu, catéchiste laïc, chinois, né d'une famille païenne. Il reçut le baptême en 1796 et passa le reste de sa vie en annonçant la vérité de la religion chrétienne. Toutes les tentatives pour le faire apostasier furent vaines. Une sentence de mort fut portée contre lui et il fut étranglé le 7 novembre 1814. Il fut suivi dans la fidélité au Christ par Joseph Zhang Da Peng, catéchiste laïc, commerçant, baptisé en 1800 et devenu ensuite l'âme de la Mission dans la ville de Kouy Yang. Emprisonné, il fut étranglé le 12 mars 1815.
        En cette année 1815 furent émis deux autres décrets selon lesquels on approuvait la conduite du vice-roi du Sichuan qui avait fait décapiter Monseigneur Dufresse, des Missions Étrangères de Paris (MEP) et plusieurs chrétiens chinois. Il s'ensuivit une aggravation de la persécution. Appartiennent à cette période les martyrs suivants :
        Jean Gabriel Taurin Dufresse, MEP, évêque, arrêté le 18 mai 1815, conduit à Chengdu, condamné et exécuté le 14 septembre 1815. 
        Augustin Zhao, prêtre diocésain chinois qui, étant d'abord un des soldats qui escortèrent Mgr Dufresse de Chengdu à Beijing, avait été frappé par sa patience et avait demandé à faire partie des néophytes. Une fois baptisé, il avait été envoyé au séminaire et ordonné prêtre. Arrêté, il eut à souffrir de cruels supplices et mourut en 1815.
        Jean de Triora, o.f.m. (Ordre franciscain des frères mineurs), prêtre, emprisonné avec les autres au cours de l'été 1815, fut condamné à mort et étranglé le 7 février 1816.
        Joseph Yuan, prêtre diocésain chinois, qui après avoir entendu Mgr Dufresse parler de la foi chrétienne avait été conquis par la beauté de cette doctrine et devint ensuite un néophyte modèle. Plus tard, il fut ordonné prêtre et se consacra à l'évangélisation dans divers districts. Il fut arrêté en août 1816, condamné à la strangulation et exécuté le 24 juin 1817. 
        François Régis Clet, de la Congrégation de la Mission, qui, après avoir obtenu la permission d'aller dans les Missions de Chine, s'était embarqué pour l'Orient en 1791. Arrivé dans le pays, il mena pendant trente ans une vie missionnaire mortifiée ; soutenu par un zèle inlassable, il évangélisa trois immenses provinces de l'Empire chinois : le Jiangxi, le Hubei et le Hunan. Trahi par un chrétien, il fut arrêté et jeté en prison où il subit d'atroces supplices. Suite à une sentence de l'Empereur, il fut étranglé le 17 février 1820. 
        Thaddée Liu, prêtre diocésain chinois qui refusa d'apostasier, disant qu'il était prêtre et qu'il voulait rester fidèle à la religion qu'il avait prêchée. Condamné à mort, il fut étranglé le 30 novembre 1823. 
        Pierre Liu, catéchiste laïc, chinois, arrêté en 1814 et condamné à l'exil en Tartarie, où il resta pendant presque vingt ans. Retourné dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté et étranglé le 17 mai 1834. 
        Joachim Ho, catéchiste laïc, chinois, fut baptisé à l'âge d'environ vingt ans. Au cours de la grande persécution de 1814, il avait été pris avec beaucoup d'autres fidèles et soumis à de cruelles tortures. Envoyé en exil en Tartarie, il y resta presque vingt ans. Revenu dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté, et refusa d'apostasier. Sa sentence de mort de la part de l'Empereur ayant été confirmée, il fut étranglé le 9 juillet 1839. 
        Auguste Chapdelaine, MEP, prêtre du diocèse de Coutances (France) entra au Séminaire des MEP et s'embarqua pour la Chine en 1852. Arrivé dans le Guangxi à la fin de 1854, il fut arrêté en 1856, torturé et condamné à mourir dans une cage. Il expira en février 1856. 
        Laurent Bai Xiaoman, laïc chinois et modeste ouvrier, accompagna Auguste Chapdelaine dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires. Il fut arrêté avec lui et conduit au tribunal. Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856. 
        Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne, était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties par Auguste Chapdelaine. Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage. Elle fut exécutée le 1er mars 1856. 
        Le 28 février 1858, par ordre du mandarin de Maokou (dans la province de Guizhou), furent tués trois catéchistes, connus comme les Martyrs de Maokou. Aux trois, il fut demandé de renoncer à la religion chrétienne. Comme leur réponse fut négative, ils furent condamnés à la décapitation. 
        Le 29 juillet 1861, deux séminaristes et deux laïcs subirent en même temps le martyre. De ces deux laïcs, l'un était cultivateur et l'autre une veuve qui travaillait comme cuisinière au Séminaire. Ils sont connus comme les Martyrs de Quingyanzhen (Guizhou). 
        L'année suivante, les 18 et 19 février 1862, cinq autres personnes donnèrent leur vie pour le Christ : elles sont connues comme les Martyrs de Kay-tcheou.
        Entre temps, avaient eu lieu, dans le domaine politique, des événements qui eurent des répercussions considérables sur la vie des missions chrétiennes. 
        En juin 1840, le Commissaire impérial de Guangdong, voulant à juste titre supprimer le commerce de l'opium qui était aux mains des Anglais, avait fait jeter à la mer plus de 20 000 caisses de cette drogue. Ce fut là le prétexte de la guerre qui suivit et qui fut gagnée par les Anglais. Quand elle fut terminée, la Chine dût signer, en 1842, le premier traité international des temps modernes, suivi très rapidement d'autres avec l'Amérique et la France. Profitant de l'occasion, la France se substitua au Portugal comme puissance protectrice des Missions. Par voie de conséquence, deux décrets furent émis : l'un de 1844, qui permettait aux Chinois de suivre la religion catholique, et l'autre de 1846 qui supprimait les peines portées autrefois contre les Chrétiens. 
        L'Église put alors vivre à découvert et exercer sa mission, en la développant aussi dans le domaine de l'éducation supérieure, universitaire et de la recherche scientifique. Avec la multiplication de divers instituts culturels de haut niveau et leur activité très appréciée, des liens toujours plus profonds s'établirent graduellement entre l'Église et les riches traditions culturelles de la Chine. 
        Il se passa ainsi un siècle d'expansion des missions chrétiennes, exception faite pour la période pendant laquelle s'abattit sur elles le malheur de l'insurrection de l'« Association de la justice et de l'harmonie » (généralement connue comme l'insurrection des « Boxers ») au début du XXème siècle qui fut une occasion de l'effusion de leur sang pour beaucoup de chrétiens. 
        Il est connu que, dans cette révolte, confluèrent les sociétés secrètes et la haine accumulée et réprimée contre les étrangers dans les dernières décades du XIXème siècle, à cause des vicissitudes politiques et sociales qui suivirent la « guerre de l'opium » et l'imposition de ce qu'on a appelé les « Traités inégaux » de la part des puissances occidentales. 
        Mais le mobile de la persécution des missionnaires, même d'origine européenne, fut très différent. Leur massacre fut provoqué par un motif purement religieux. Ils furent tués pour le même motif pour lequel furent exterminés les Chinois qui s'étaient faits Chrétiens. Des documents historiques indiscutables mettent en évidence la haine antichrétienne qui poussa les Boxers à tuer les missionnaires et les fidèles locaux qui avaient adhéré à leur doctrine. En ce qui les concerne, le 1erjuillet 1900, un édit fut promulgué dans lequel il était dit, en substance, que désormais le temps des bonnes relations avec les missionnaires européens et leurs chrétiens était passé, que les premiers devaient être immédiatement rapatriés et les fidèles contraints à l'apostasie, sous peine de mort. Alors eut lieu le martyre de quelques missionnaires et de beaucoup de chinois.
        Quand la révolte des Boxers, commencée dans le Shandong, se répandit dans le Shanxi et le Hunan et atteignit même le Tcheli Sud-Oriental, alors Vicariat Apostolique de Xianxian confié aux Jésuites, les chrétiens massacrés se comptèrent par milliers. (...)
        Le fait qu'un nombre aussi considérable de fidèles laïcs chinois aient offert leur vie pour le Christ en même temps que les missionnaires qui leur avaient annoncé l'Évangile et s'étaient prodigués pour eux, met en évidence la profondeur des liens que la foi au Christ établit, en réunissant dans une seule famille des personnes de races et cultures diverses, étroitement solidaires entre elles, non pour des raisons politiques mais en vertu d'une religion qui prêche l'amour, la fraternité, la paix et la justice.
        En plus de ceux qui furent massacrés par les Boxers, il faut citer Albert Crescitelli, prêtre des Missions Étrangères de Milan, qui exerça son ministère dans le Shanxi Méridional et fut martyrisé le 21 juillet 1900. 
        Des années après, deux membres de la Société salésienne de S. Jean Bosco Louis Versiglia, évêque et Callixte Caravario, prêtre furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul et vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs.

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